Présentation Silat Tiger Meaux
Le Penchak Silat en bref
Un art-martial malais
Le Penchak ou Pencak Silat est un art martial pratiqué dans le monde Malais : Indonésie, Malaisie, Singapour et Brunei. Plusieurs orthographes existent pour définir le même art : Pentchak-Silat, Penjak Silat, Pencak Silat ou Bersilat. Penchak Silat signifie « aptitude à combattre avec des mouvements variés et appropriés » ; Penchak se définit comme « mouvements variés et habile du corps » et Silat comme « art de combattre ». En Silat, tous les aspects du combat sont abordés : des percussions, des balayages, des projections, des clés, des luxations, des esquives et du combat contre et avec armes…
Aperçu technique
150 styles sont référencés à ce jour mais tous font appel à des techniques de percussions, des balayages, des projections, des clés, des luxations, des esquives et du combat contre et avec armes …
Les formes codifiées
Comme dans de nombreux arts martiaux, il existe des combinaisons codifiées de techniques (comme les Kata en Karaté et les Taos en Kung Fu) appelées Langka, et des exercices de déplacement appelés Jurus.
Les armes
Les armes les plus utilisées sont la machette, la lance, les bâtons courts, l’épée, le Kriss et le Tjabang. Le Kriss est un poignard à lame sinueuse aux « vertus magiques » pour les Indonésiens, le Tjabang est un trident en métal composé d’une tige centrale et de deux autres plus petites qui est utilisé par paires pour bloquer des attaques aux bâtons ou autres armes longues..
Un peu d’histoire …
La légende veut que le Penchak ait été inventé par une femme suite à l’observation d’un combat entre un tigre et un oiseau. Le Penchak aurait été enrichi par les arts martiaux chinois de part les échanges commerciaux entre la Chine et la Malaisie à partir du IXème siècle.
« Danser pour défier les colons »
L’Indonésie et la Malaisie ont subit le colonialisme avec les Hollandais puis les Anglais, et par crainte de rébellion ces colonisateurs interdirent la pratique des arts de combat. Donc, le Penchak s’est pratiqué en secret, et sous forme de danse avec des techniques martiales dissimulées par des mouvements esthétiques et gracieux. Les démonstrations de Penchak sont toujours accompagnées d’un orchestre musical. La discipline n’en est pas moins basée sur une redoutable capacité à combattre en situation réelle. En 2002, la pratique du Penchak Silat rejoint le mouvement fédéral en étant référencée au sein de la commission des Arts Martiaux du Sud Est Asiatique de la FFKDA. Les nombreux styles de Penchak Silat proposés au sein de la FFKDA vous permettront de choisir celui qui vous conviendra le mieux à travers leur approche de la discipline (sportive, traditionnelle, culturelle ou self défense). Même s’ils témoignent tous d’une passion commune pour l’histoire du Penchak Silat, ces styles sont là pour témoigner de l’étendue et de la variété des techniques enseignées.
Cet article est extrait du site de la Federation française de Karaté
Introduction
Professeur de Penchak-Silat, 5e dan des Partisans du Siliwangi, disciple de Maître Turpijn, fondateur et président de FISFO ( Fédéral International System Force de l’Ordre), conseiller en sécurité, consultant auprès de groupes d’intervention, formateur de gardes du corps. Expert et créateur en matériel de sécurité et de self défense. Charles Joussot a commencé les arts martiaux à l’âge de 14 ans. Tout d’abord, il a débuté par la boxe anglaise puis a pratiqué la savate avec Monsieur Pierre Lafont, une figure historique de la boxe française et de la savate, également créateur d’une méthode de Self-défense nommée » Panache « . Ce fut sa première approche de la Self-défense. Ensuite, Charles a fait un court passage dans le Karaté, mais ne parvenant pas à trouver sa voie il arrêta les arts martiaux.
La découverte
En 1978, Charles Joussot découvrit l’existence du Penchak-Silat grâce à un article de Maître Turpijn paru dans la revue » Karaté « . Pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette discipline, Charles Joussot décida d’aller voir un stage de Penchak-Silat à Paris organisé par Tuan Raban. A cette époque, Maître Turpijn était venu en France pour aider Tuan Raban à créer une école. Tuan Raban présenta donc Maître Turpijn à Charles et je vous laisse imaginer quelle a été sa stupéfaction lorsque Maître Turpijn lui fit une démonstration. Je dois avouer qu’il n’en a pas fallu plus à Charles pour le convaincre de l’efficacité de cette discipline. Enfin un sport qui répondait à toutes ses exigences, car avant de découvrir Maître Turpijn, Charles travaillait déjà dans deux domaines différents : il était régisseur de presse pour le journal » Hara-Kiri » pendant 11 ans et, le soir, il travaillait dans la sécurité comme portier dans la rue Saint Denis. Son engouement pour le Penchak-Silat ne faisait que commencer. Ce n’est qu’au retour d’un voyage au Kenya que Charles démarra vraiment son initiation, pour ne plus s’arrêter… Quatre années se sont écoulées et Charles continue son entraînement auprès de Tuan Raban, tout en effectuant de fréquents déplacements en Hollande où réside Maître Turpijn.
Ses débuts dans l’enseignement
C’est en 1984 que Charles donne ses premiers cours. Depuis 1989 Charles Joussot apporte ses compétences et sa connaissance aux groupes d’intervention les plus prestigieux et met des modules en place sur l’approche, les positions, les contrôles et les palpations d’individus, les menottages, les contrôles de véhicules, la sortie du conducteur et de ses passagers, avec une mise en garde des méthodes employées par des individus peu scrupuleux. Pendant quatre ans il s’occupe d’une partie de la formation des hommes du Président de la République (GSPR). Il apporte également ses compétences à la BREC de Versailles et à la BAC de Paris.
Une formation reconnue par tous
En 1997, Charles part diriger des stages au profit de l’Armée de terre à Djibouti, puis il fait des formations pour le GSIGN et EPIGN, ainsi que pour d’autres services dont il reste discret, pour des raisons de sécurité. Ensuite, il fait des stages aux Etats-Unis. Un à New York pour la Police (NYPD) en 1998 et un autre à Los Angeles pour la Police (LAPD) en 2000 où il va résider pendant trois ans. Puis Charles revient en France fin 2003 pour former les agents de sécurités de la compagnie d’Air France, avec son ami Jean Gilet. En 2005, il dirige un stage à l’Académie de Police d’Ankara.
Statut FISFO
FISFO est un organisme associatif de formation professionnelle régie par la loi de 1901, déclaré au journal officiel le 29/01/2000 sous le n°1545 et enregistré au ministère du travail sous le n°1192 1373792. Cette association a pour but de développer, divulguer et d’enseigner l’art de la sûreté et de la sécurité en tous domaines et ce, de façon spécifique, psychologique, physique et technique.
Des techniques pour tous
Les techniques de self défense de FISFO sont mises à la portée de tous afin de délivrer une éthique et un savoir faire en cas de nécessité et ce notamment pour toutes les professions dites de « métiers à risques » et plus particulièrement pour les agents de sécurité, les gardes du corps, les services de police, les forces de l’ordre et autres groupes d’intervention à travers le monde.
Les Grades
Les niveaux et les diplômes sont :
- 1er niveau : 6 mois de pratique
- 2eme niveau : 12 mois de pratique
- 3ème niveau : 18 mois de pratique
- 4ème niveau : 24 mois de pratique (certificat d’aptitude)
- Assistant Penchak Silat, self-défense : 30 mois de pratique avec tests d’examens
Les grades sont:
- Grade 1 : Instructeur
- Grade 2 : Instructeur principal
- Grade 3 : Professeur
- Grade 4 : Professeur principal
- Grade 5 : Superviseur adjoint
- Grade 6 : Superviseur
- Grade 7 : Superviseur principal
DOJO FROT
Adresse :
DOJO FROT – rue Louis Braille – 77100 MEAUX
Horaires :
Mardi
de 21h à 22h30
Jeudi
de 21h à 22h30
Samedi
de 12h30 à 14h30
Contact :
Damien au 07 86 72 05 04
Le Cours d’essai est offert.
Munissez-vous d’un pantalon ample et, si possible, d’une coquille. Nous restons à votre disposition pour des questions éventuelles.